Chers collègues, chers amis, vous vous apprêtez à voter au
second tour des présidentielles le 7 mai. Vous vous posez des questions.
Certains
d'entre vous s'indignent de la proximité d'un des sélectionnés avec l'actuelle
ministre de la santé.
Certains comparent les programmes en matière de santé des
deux finalistes.
Mais qui se rappelle des décisions santé des deux finalistes
en 2002? Qui s'en serait soucié à l'époque avant d'émettre son vote? Comme le
dit Renaud Dely, dans son édito impeccable du numéro de Marianne du 28 avril,
sommes-nous devenus fous?
Vous êtes déçus par
la classe politique, c'est normal. Elle nous a plongé dans ce chaos duquel nous
tentons de nous extraire. Elle nous a mené à cette idée incroyable et erronée de choix.
Alors qu'il n'y a là aucun choix, à part l'heure à laquelle
vous allez vous déplacer vers votre bureau de vote. La tentation n'est pas une
option, encore moins une solution.
Vous allez vous rendre à votre bureau de vote ce fameux 7
mai. Pas pour la politique. Pas pour les politiques et je rejoins les propos du
Dr Jérôme Marty dans sa lettre ouverte aux politiques sans scrupule.
Pour vous, pour vos descendants, pour Hippocrate et son
serment, pour vos Maîtres qui vous ont enseigné l'humanité et la solidarité.
Bien confraternellement, bien amicalement.
F