lundi 1 mai 2017

Chers confrères, vous n'y pensez pas?

Chers collègues, chers amis, vous vous apprêtez à voter au second tour des présidentielles le 7 mai. Vous vous posez des questions. 
Certains d'entre vous s'indignent de la proximité d'un des sélectionnés avec l'actuelle ministre de la santé. 
Certains comparent les programmes en matière de santé des deux finalistes.
Mais qui se rappelle des décisions santé des deux finalistes en 2002? Qui s'en serait soucié à l'époque avant d'émettre son vote? Comme le dit Renaud Dely, dans son édito impeccable du numéro de Marianne du 28 avril, sommes-nous devenus fous?
 Vous êtes déçus par la classe politique, c'est normal. Elle nous a plongé dans ce chaos duquel nous tentons de nous extraire. Elle nous a mené  à cette idée incroyable et erronée de choix.
Alors qu'il n'y a là aucun choix, à part l'heure à laquelle vous allez vous déplacer vers votre bureau de vote. La tentation n'est pas une option, encore moins une solution.
Vous allez vous rendre à votre bureau de vote ce fameux 7 mai. Pas pour la politique. Pas pour les politiques et je rejoins les propos du Dr Jérôme Marty dans sa lettre ouverte aux politiques sans scrupule.
Pour vous, pour vos descendants, pour Hippocrate et son serment, pour vos Maîtres qui vous ont enseigné l'humanité et la solidarité.
Bien confraternellement, bien amicalement.

F